- Présentation de votre Co-Fondatrice ♥

• Nom : Révérence du Faon
• Clan : Tonnerre
• Rang : Lieutenante
• Âge (en lunes/ 1 lune = 1 mois) : 28 lunes
• But : devenir chef
• Origines : Tonnerre
• Défauts : têtu, manipulatrice, moqueuse
• Qualités : Décidée, ambitieuse, rapide, intelligente

(Minimum 12 lignes/ 8 lignes pour les chatons)
Une énorme boule de lumière plongea soudainement le lac dans un éclat argenté, saupoudré d’étoiles. Le soleil venait à peine de se coucher derrière les vastes montagnes du Clan du Vent quand la lune fit à son tour, son apparition dans le ciel, en compagnie de la Toison Argentée.
En dessous de cette scène, la forêt fut presque envahi par un odeur lactée suivit de miaulements aigus et assez puissants pour que les derniers oiseaux s’envolent jusque dans leur nids, alors que les félins qui occupaient encore la clairière du camp du Tonnerre allaient se rendre dans leur tanière avec hâte, pour une bonne nuit de sommeil.
Deux gros yeux bien écarquillés, bien réveillés et une queue aussi touffue que celle d’un écureuil en plus, était égal à une bouche en plus à nourrir… Mais pas n’importe quelle bouche ! Malgré la naissance bien précipitée de Petit Faon, le caractère et même seulement la présence de celle-ci était bien pire et encombrante ! Même sa mère, qui avait eu bien des portées avant, et qui était reconnue pour son calme et sa tendresse maternelle, avait du mal à la faire tenir en place.
Heureusement, la petite chatte zébrée avait acquise de la reine plusieurs de ses qualités… sauf une, qui lui coûterai peut-être bien la vie un jour, mais qui en tout cas accentue son caractère et avec laquelle on peut facilement la différencier… même un peu trop d’ailleurs : la sagesse.
Et oui ! Petit Faon n’écoutait personne d’autre que sa propre volonté. Et dès son plus jeune âge, les bêtises ainsi que les corvées les plus pénible de la forêt, elle les connaissait toute par cœur !


« Hé ! Fais attention ! »
Le soleil venait à peine de venir éclairer les gouttes de rosée qui perlaient les feuilles de la pouponnière, que Petit Faon déjà debout, venait de réveiller ses camarades, rien qu’en appuyant assez fort sur la queue de Petit Chêne pour que le Clan entier ou du moins les chatons l’entende miauler et ensuite rager après elle.
« Oups ! Excuse-moi, Cheny ! Je n’ai pas fait exprès… mes yeux sont mal réveillés ce matin, ils me jouent des tours, j’ai bien cru que ce n’était qu’une racine. »
Avant même que le matou ai pu répliquer après cette comparaison, elle posa son regard séducteur sur lui avec des airs de pitié, plus profond encore dans ses pupilles elle discernait du charme, mais dans son cœur la comédie passait inaperçu. Sans laisser le temps au jeune chat de réagir, elle prit la direction de la sortie marquant sur son visage un trait forcé de honte et de maladresse et prit soin que sa queue frôle le museau de son camarade pour l’intimider.
« Heu…a…attends ! »
L’interpellation était prévue, mais la chatte redressa ses oreilles comme surprise.
« Ce n’est pas si grave, déclara le mâle qui s’en voulant d’avoir blessé la chatte en ayant haussé la voix. Ne t’en veux pas comme ça, après tout…ce n’est qu’une queue…
-Pardon ! Sais-tu qu’une queue est indispensable à la survie d’un chat, que sans elle tu ne pourrais même pas te dresser sur tes pattes ! Tu ne te rends donc pas compte ! Réfléchis un peu, imagine que je te l’aurai cassé ! Mets-toi un peu à ma place ! »
Petit Faon ne prenait pas de risque en lui parlant aussi sèchement, car même si son exagéré tapait dans l’œil, Petit Chêne n’avait pas l’air de le remarquer et lui proposa même une petite patrouille de chasse pour qu’ils se changent les idées amicalement.
Pour l’instant le petit jeu habituel de la féline marchait à merveille. Une petite technique idéale pour obtenir ce qu’on veut quand on veut, ricana-t-elle en son fort intérieur. Mais elle ne se doutait pas qu’elle pouvait se prendre dans son propre piège si elle continuait à faire la maline avec le matou tigré… Et peut-être que grâce à des chats comme lui, elle allait enfin gagner en maturité… du moins si ce n’était qu’une question de sagesse…